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Made in Normandie...

14 juin 2012

DE-CUL-PA-BI-LI-SER

52_choc

C'est ce que je m'emploie à faire... Et j'y arrive... !

Ce burn out maternel assumé m'a permis d'être plus sereine par rapport à la situation. Non, je ne suis ni folle ni dépressive mais simplement fatiguée comme beaucoup d'autres femmes qui se sont reconnues dans mon précédent message. Et en en parlant, je me rend compte que nous sommes nombreuses. Plus ou moins au même degré. Toutes démunies devant nos rejetons ingrats et gâtés.

Pour ma part, probablement la culpabilité de ne pas pouvoir être avec eux à la sortie de l'école, aux sorties d'école, de ne pas pouvoir être plus présente dans leur quotidien, de les laisser se gérer seuls le matin, le soir, le mercredi après-midi, de les imaginer sous la pluie... D'autant plus dur que j'étais présente auprès d'eux au quotidien pendant 8 ans.

Alors je compense deux fois plus. Les week-end sont denses entre leurs diverses activités, les trajets, leurs exigences et la mienne.

Cela laisse peu de place à la vie de femme sereine, amoureuse, heureuse que je suis.

Chose assez rare pour être soulignée, samedi soir nous serons sans enfant. Cela n'est pas arrivé depuis le mois de février !

Quand ma jolie tête brune n°1 m'a demandé la permission d'aller dormir chez un copain (non, je blague, il m'a informé de son exigence souhait d'aller dormir chez un copain), mes neurones n'ont fait qu'un tour : n'est ce pas ce même soir que jolie tête brune n°2 a sa sortie théâtrale parisienne ? bingo !

Reste donc à caser jolie tête brune n°3 : trop facile.

Chériiiiiiiiii, nous sommes tous seuls samedi soir ! 

A nous l'ivresse, la paresse, le calme, le repos, la télécommande, la maison rangée, le silence...

Je retrouve peu à peu mon enthousiasme, je ne redoute plus de rentrer et d'affronter les chamailleries. Je me suis remise à cuisiner le minimum syndical digne d'une bonne diétécienne. Après les pates, le mac do et la pizza, il était temps de faire quelque chose !

Je ne suis plus à 20h dans mon lit en espérant qu'ils vont cesser de me harceler.

Même l'ambiance de la maison s'est apaisée. Peut-être m'ont ils vu trop pleurer ?

Tout cela est probablement bien fragile mais il faut prendre ce qui est bon. Nos enfants grandissent, leurs parents murissent. Nous devons cohabiter, apprendre à vivre ensemble.

Nous devons être là à chaque étape de leur vie mais cela ne veut pas dire qu'ils aient le droit de nous pourrir la nôtre !

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13 juin 2012

Burn-out maternel

"Le burn-out maternel touche de plus en plus de mères, submergées par une fatigue à la fois physique et psychique dont elles ne parviennent pas à se remettre. Parce qu’elles cherchent sans relâche à tout bien faire, à tout contrôler, à être ces mères idéales qu’elles fantasment."

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J'ai découvert ce terme hier soir lors d'un reportage sur France 2 "Prêtes à tout pour leurs enfants".

Burn-out maternel... ce terme a raisonné jusque dans mes rêves. Et ce fut la révèlation.

C'est donc ça ! Alleluia, je ne suis ni en dépression, ni en crise de la quarantaine, je suis juste en burn-out maternel (et domestique) !

C'est vrai que je veux être une mère parfaite, une épouse parfaite, une fille parfaite et même une belle fille parfaite. Et cela fait des années que je m'y emploie. Une quarantaine à vrai dire.

Et pourquoi ? juste pour que l'on m'aime, pour que l'on m'apprécie. Pas besoin de psychothérapie pour comprendre ça !

Moi je pensais que fonder une famille et avoir des enfants c'était vivre comme Charles et Caroline Ingalls dans "la Petite Maison dans la Prairie". On s'aime d'amour et d'eau fraîche, nos enfants sont heureux rien qu'à regarder leurs parents se démener pour leur apporter tant d'amour et subvenir à leurs besoins.

Certes à l'époque, il n'y avait pas Facebook, Youtube, les téléphones portables... c'est donc ça qui change tout ?

Eh ben dans la réalité c'est tout autre. J'ai beau mener de front ma carrière, ma vie de famille, ma vie de couple, ma vie de chien... rien ne va jamais. 

Ah ? on mange des raviolis, j'aurai préféré des cannélonis.

Ah ? tu ne peux pas venir me chercher au collège. Ben t'as qu'à arrêter de bosser

Ah ? tu n'as pas lavé mon jean, pourtant je l'ai trainé au panier à linge sale hier soir

Ah ? tu veux regarder ton film à la télé... ben y'a "Loft Story" sur la 1

Ah ? je n'ai pas de bonnes notes. Ben de toute façon je ne bosserai pas plus

Ah ? tu t'es gelée 6h sur une carrière de centre équestre, ben fallait pas venir

Ben maman pourquoi tu pleure ?

Ben maman elle est à bout, elle n'en peut plus d'essayer de bien faire. De se démener dès 6h30 du matin. D'avoir programmé le lave linge pour que le cycle soit fini quand elle se lève pour pouvoir étendre ce foutu linge avant de partir. De penser à racheter les corn flakes x et pas les y. D'organiser à distance les trajets pour aller à l'école, à la musique, aux diverses activités. De penser aux détails du week-end afin d'anticiper et de ne pas être submergée arrivé le vendredi soir. De devoir répéter 10 000 fois d'aller à la douche, se brosser les dents, se coucher, faire ses devoirs, faire son lit, ranger sa chambre, sortir le chien, débarasser son goûter...

Parce que ça a peut-être échappé à certains mais maman n'est pas seulement une maman. Elle est aussi une femme, une employée, une maîtresse (de Dadashouchou) et elle aimerait avoir la paix !

Hé oui, maman n'est pas une extraterrestre. Elle aimerait trainer au lit, retrouver ses vêtements propres et pliés dans son armoire, ne pas avoir à baisser la lunette des toilettes, pouvoir déjeuner tranquille sans chamaillerie, pouvoir regarder le film qu'elle souhaite sans aucun commentaire et verser une larme d'émotion si elle en a envie, pouvoir marcher dans l'herbe sans marcher dans une crotte de chien...

Est-ce trop demander ?

Je vous passe les tacles bien sentis sur mon désir d'enfants : "t'en a voulu 3, il faut assumer", "et dire que tu en voulais 4"...

Oui je les ai voulus, désirés, aimés mais je ne pensais pas qu'il fallait payer un tel prix ! 

C'est sur que maintenant on n'enfante plus dans la douleur, que l'on peut plannifier les naissances mais la société nous en demande toujours plus.

Et on n'est pas aidées. 

Ce que j'aimerai ?

Je ne suis pas exigente. Juste un peu d'indulgence de la part de mon ado, ma pré-ado et mon pré-pré-ado.

Un peu moins de pression sociale et familiale.

Un peu de repos.

Un peu de repit.

Et qu'on se le dise : non, je ne suis pas une mauvaise mère !

10 mai 2012

Surmenage ?

Noooooonnnnn, juste un bon petit coup de mou probablement dû au rythme infernal de mes journées, de mes week-end, de ma vie trépidante ordinaire...

Car quand on essaie du faire du mieux que l'on peut pour sa tribu, sa famille au sens large, ses amis, ses animaux, son boss... et j'en passe... et bien par moment, on a plus assez d'énergie !

Non pas que l'on a plus envie de s'occuper de son petit monde mais juste envie d'un peu de repos, de tranquilité, de quiétude... Comment ça ce n'est pas possible ? Ce n'est pas ce que l'on m'a vendu ! La quarantaine et sa force tranquille (bon d'accord, cela fait slogan politique), la quarantaine et l'épanouissement de soi (là ça fait slogan pour un centre de cure thermale).

Et si c'était LA crise de la quarantaine ? 

Ben non... je n'ai pas envie de changer de chéri-chéri ni d'aller voir comment sont les chéris-chéris des autres, ni même les chéris-chéris célibataires...

Je n'ai pas non plus envie de m'installer dans le Larzac pour fabriquer du fromage, ni de dire à mon boss que je le quitte avec pertes et fracas...

Je suis donc normale... juste un peu dépassée par les enfants qui grandissent et qui m'en font voir probablement à cause de leurs hormones, par un chéri-chéri dépassé lui aussi par nos enfants qui sèment la zizanie dans notre bulle amoureuse, par un boulot chronophage mais qui me plait, par Dadashouchou qui depuis que j'ai écrit qu'il s'assagit, passe son temps à se sauver, par les problèmes de santé des uns - mais surtout des autres -, par ce temps qui défile de plus en plus vite et qui peut être m'échappe.

J'en fait trop ? peut-être... A trop vouloir bien faire, à essayer d'être parfaite (ou du moins s'y essayer), aimante envers son Chéri-chéri, attentive auprès de ses jolies têtes brunes, canine auprès de ce sale cabot...

C'est vrai après tout, je n'ai qu'à devenir une femme égoiste, nombriliste et détestable. Sauf que... ce n'est pas mon genre.

Donc quelle est la recette ?

Je crois hélas qu'il n'y en a pas et j'ai bien peur que cela ne s'arrange pas avec les années. Il faut que j'apprenne à lacher du lest, à vivre pour moi et baisser la barre. Oh la, y'a du boulot ! 

C'est vrai que je pourrais ouvrir une brique de soupe plutôt que de mijoter un potage maison, ouvrir un paquet de BN plûtot que de façonner une tarte aux pommes avec amour (avec qui ?).

C'est vrai que je pourrais m'abstenir d'accompagner ma cavalière à tous ses concours (et dieu sait qu'il y en a), sécher le tournoi de tennis de table de jolie tête brune n°3 et de ne pas m'acharner à motiver mon ado à bosser le minimum syndical pour son passage dans la classe supérieure.

Je pourrais même arrêter de sortir le beurre avant de monter me coucher afin que la maisonnée puisse tartiner sereinement ses biscottes le lendemain matin, arrêter de penser avec plusieurs semaines d'avance AU cadeau d'anniversaire à venir qui ferait plaisir afin de ne pas me tromper.

Mais tout ça... je ne sais pas faire !

Mais heureusement, la vie c'est aussi plein de petits bonheurs. Et malgré tout, j'en ai eu deux rien que ce soir : un mot d'amitié sur un réseau social fort connu et un bouquet fleuri qui orne ma table.

Des petits riens qui réchauffent le coeur et donnent l'impulsion nécessaire pour continuer à voir la vie du bon côté et se dire que malgré tout elle vaut d'être vécue avec son lot de joies et de désillusions.

Hé les copines, ça vous dirait un petit week-end entre filles ?

 

24 avril 2012

46 jours

40_ans

Cela fait 46 jours que l'heure de la quarantaine a sonné.

46 jours que les bannières "40 ans" sont toujours accrochées au mur. Il est l'heure de les retirer. Au moins elles ont été amorties !

46 jours que je me sens encore plus fatiguée que d'habitude.

46 jours que je me sens encore plus dépassée.

46 jours que mes jolies têtes brunes peuvent dire que leurs (2) parents sont vieux !

 

La quarantaine...

Un bien vaste sujet. Oui, la quarantaine est un tournant dans une vie. Car quand on étaient enfant, les quarantenaires étaient de vieux croulants.

Je m'en sens bien loin (tout de même) mais sens bien que je n'ai plus 20 ans !

Il n'y a qu'à voir mes rides au coin des yeux, ma faculté à m'endormir le soir comme une masse, ma difficulté à supporter ceux qui m'insupportent, ma balance qui n'est pas sympa avec moi...

Pfff... 

Mais la quarantaine a bien des avantages. 

Je suis bien dans ma vie, bien dans mes converses', je sais ce que je veux et je fais ce que je veux (enfin presque).

J'ai un chéri-chéri au top, des ados, pré-ados au taquet, un boulot qui me correspond, une maison qui me plait toujours autant et un Dashouchou qui s'assagit.

Que demander de plus ?

29 février 2012

40 ans... ou presque

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A l'aube de mes 40 ans, j'ai farfouillé sur le net et trouvé ces infos sur l'année 1972 :

En musique, en France, voici le titres qui cartonnent :

Holidays / la mouche - Michel Polnareff

On ira tous au paradis - Michel Polnareff

Qui saura - Mike Brant

C'est ma prière - Mike Brant

Après toi - Vicky Leandros Grand Prix Eurovision

Kiss me - C. Jérôme

Himalaya - C. Jérôme

Une belle histoire - Michel Fugain

Fais comme l'oiseau - Michel Fugain

Poupée de porcelaine - Sheila

Laisse aller la musique - Stone et Charden

Laisse moi vivre ma vie - Frédéric François

Tri martolod - Alan Stivell

Suite Sudarmoricaine - Alan Stivell

Le lundi au soleil - Claude François

Popcorn - Hot Butter

Besoin de personne - Véronique Sanson

La musica - Patrick Juvet

Que Marianne était jolie - Michel Delpech

Samson et Dalila - Sheila

Si on chantait - Julien Clerc

Shaft - Isaac Hayes

Heart of gold - Neil Young

Black dog - Led Zeppelin

Highway star - Deep Purple

Imagine - John Lennon

Signe de vie, signe d'amour - Alain Chamfort

Le Surveillant général - Michel Sardou

Rock 'n' roll - Gary Glitter

 

Les citations à méditer

L'âge mûr, par définition, c'est la période de la vie qui précède l'âge pourri.

40 ans est un âge terrible car c'est l'age où nous devenons ce que nous sommes. Charles Peguy

La jeunesse a un joli visage, l'âge a une belle âme. Proverbe suédois

Je n'ai pas 40 ans : j'ai 20 ans plus 20 ans d'expérience.

Quarante ans, c'est pas vieux, pour un arbre...

On ne comprend pas plus la vie à quarante ans qu’à vingt, mais on le sait et on l’avoue... C’est ça la jeunesse ! Jules Renard

Quarante printemps et toujours pas d'hiver.

 

Ils auront 40 ans en 2012 :

La Renault 5

Philippe Candéloro

Léa Drucker

Cameron Diaz

Vanessa Paradis

Jude Law

...

Allez, quelques jours encore à attendre, j'ai hâte !!!

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22 février 2012

Vacances = repos

Oui, bon ça, c'est dans l'idéal... car quand vous êtes à la tête d'une tribu joyeuse et d'un mari en déplacement, la réalité est toute autre...

Car j'attaque mon 3è jour de vacances et je ne me suis pas beaucoup reposée.

Comment se reposer quand la banette de linge sale vous fait de l'oeil et que la banette de linge propre vous montre le fer à repasser ? se reposer quand le frigo crie famine et que vos rejetons vous sollicitent pour faire des crêpes, ben oui quoi, c'est mardi gras... se reposer quand la voiture a son réservoir au plus bas et que le sel déversé sur les routes lors de notre épisode neigeux attaque sa carosserie... se reposer quand vous voyez tout le rangement délaissé depuis de longs mois qui ne demande qu'un peu de votre attention.. se reposer quand vos albums photos sont résolument vides depuis 18 mois, il est temps de trier les photos que j'ai archivé avec amour, sauf que je ne sais plus où j'ai rangé ces foutus CD !!!

Bref, se reposer... un jour, peut être quand je serai morte (car même en retraite on a le temps de rien, il suffit de demander à nos séniors, ils sont débordés !).

Bon, je vous rassure, c'est pas le bagne non plus ! j'ai pris un peu de temps pour moi : coiffeur, shopping, visionnage de film (enfin 1 pour le moment) ou écoute de Whitney Houston en boucle dans la voiture (quel gachis).

Pour la grass'mat, je repasserai car je profite d'être à la maison pour jouer les mamans attentionnées et emmener mes jolies têtes brunes à leurs écoles respectives, aller les chercher, les emmener à leurs activités, leur concocter de bons gouters et de fameux diners. Ca fait du bien de retrouver un rôle de maman à temps plein. 

Je n'ai même pas regardé ma boite mail du bureau. J'en avais l'intention mais finalement... il ne faut pas abuser des bonnes choses !

Demain j'optimise ma journée car c'est ma dernière journée en solo. Chéri-chéri rentre demain soir d'une mission en Champagne et à nous le week-end sans enfants (merci Papaou et Mamaou). Au programme... aucun programme hormis la fête d'anniversaire d'un ami samedi soir. Ouf, de la détente à deux. La maisonnée sans bruit. Du temps à deux, c'est un luxe qui ne se produit que trop rarement mais au moins on est pas blasés !

  IMG_3047

Je crois que nos 3 jolies têtes brunes l'ont compris car il n'y a pas eu de manifestation intempestive quand on leur a annoncé qu'on les envoyait en villégiature chez leurs grands-parents pour le week-end. Ils vont se faire chouchouter, masser, dorloter, manger vietnamien... 

Et puis ce sera le début des vacances (pour eux). Pour la première semaine : stage d'équitation pour ma cavalière. Glandouille pour les garçons. La deuxième semaine s'annonce plus agitée : tout le monde au ski ! Les 2 plus petits en colo et mon ado part avec son père !

Du coup mon 40ème anniversaire s'annonce... solitaire. Seul Dashouchou et Ciboulette seront avec moi. Peut-être aurais je droit à un bouquet de fleurs au bureau avec quelques mots d'amour ? Humm... 

Mon chéri à moi il a tout compris... il sait se faire désirer et ça marche !

17 février 2012

L'horizon s'éclaircit

Non pas qu'il s'était assombri mais légèrement embrumé.

Cela était dû probablement au fait que je viens de passer 10 mois en CDD.

Car si l'annonce à laquelle j'avais répondu indiquait "CDI", la réalité fut tout autre. 1 CDD puis 2 soit 10 mois d'essai.

Pendant 10 mois on ne fait plus trop de projet, ni trop de dépenses ni rien d'ailleurs.

On réfléchit, on analyse... et si je reste, et si je pars, et si le CDD n'est pas confirmé, et si je passe en CDI... oh la la, ça se bouscule là dedans.

Stooooop !

On prend du recul et on analyse la situation.

Chéri-Chéri est travailleur indépendant. Nous avons 3 moyens enfants. Un crédit maison. Un crédit voiture... est-ce que je peux me permettre de ne pas travailler ? ou de travailler plus près de la maison à faire un boulot qui ne me plait pas ?

Oh la la, je vieillis. Je deviens raisonnable. 

Car malgré tout, avec Chéri-Chéri nous avons trouvé un certain équilibre. En dehors de ses missions qui l'emmènent loin de nous c'est lui qui gère la maison et nos jolies têtes brunes, son chien, mon chat, les activités péri-scolaires et, accessoirement, son boulot. Je peux me reposer sur lui et ça c'est un luxe !

Je pars à 7h30 pour ne rentrer que 12h plus tard avec nullement l'envie d'aller faire les courses ou de préparer le diner.

Comment ça tu n'as pas acheté le pain ? et tu as vérifié les devoirs ? tu n'as pas acheté mes yaourts préférés ?

La maturité nous va bien... nous nous complétons parfaitement et chacun respecte le travail ou les activités de l'autre en l'aidant du mieux qu'il peut.

Je vous l'avais dit, à 40 ans il sera au top !

Eh bien c'est fait, il est formidable mon chéri-chéri, surtout quand il m'appelle pour me dire qu'il est devant le rayon des sacs aspirateurs et qu'il ne trouve pas son bonheur... ou qu'il a pensé à m'acheter des fleurs pour la St Valentin... ou qu'il emmène les enfants à la piscine à 20h et que je vais pouvoir passer une soirée au calme devant la cheminée...

Grace à ce CDI nous allons pouvoir voir plus loin. Cela commence par réserver les billets de bateau pour les vacances d'été : 3 semaines en Corse ! Elle est pas belle la vie ?

16 janvier 2012

Tournoi

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Pongiste : joueur de ping-pong

Ping-pong : tennis de table

Le saviez-vous, on ne parle plus de ping-pong mais de tennis de table. Restons français que diable !

A chaque erreur mon champion en herbe me reprend. Il apprend bien ses leçons !

Donc mon pongiste, évoluant dans la catégorie 9/10 ans en tennis de table, participait hier au tournoi régional qui se déroulait à Orléans.

Il a obtenu sa place en finissant 1er au tournoi départemental qui s'est déroulé le 4 décembre dernier. Tournoi dans lequel il n'avait pas été inscrit (par oubli) et qui plus est, affichait un beau 39° de fièvre ce jour là.

Comme quoi il aime gagner dans l'adversité.

C'est donc motivé et bien décidé à gagner que mon petit champion a affronté chaque adversaire durant cette (longue) journée. 9h30 passés dans un gymnase peu chauffé et bruyant. 5 matchs disputés. 5 barres de kinder avalées. 1 paquet de chips envolé et 1 maman calinée, coach pour la journée.

Car mon petit champion était le seul représentant de son club. Pour l'occasion, nous avions revêtus nos tee shirt aux couleurs de notre association sportive. On l'aime bien notre village.

L'heure de la finale a sonnée. Mon petit champion déconfit pense qu'il va se faire ratatiner mais fait bonne figure et se bat jusqu'au bout.

Je l'encourage, le soutient dans l'effort, le réconforte. Je stresse aussi mais ça je ne le dis pas et le garde pour moi.

Il se sera bien battu en emportant 2 sets et en laissant passer la victoire à 11 points contre 7.

Mon petit champion est fier d'être arrivé en finale et de rapporter une nouvelle coupe à la maison. 

Dans quelques semaines il saura s'il pourra participer aux championnats nationaux au mois d'avril. Une autre paire de manches !

Mais je ne veux pas qu'il perde l'essentiel : s'amuser et donner le meilleur de lui-même.

 

16 janvier 2012

Maquillage permanent

images  Mes fidèles lecteurs le savent, mon trait de eye liner et moi, ça fait plus de 20 ans que ça dure.

J'en ai essayé des accessoires : des crayons, des pinceaux, des feutres... aussi quand je suis tombée sur une offre exceptionnelle sur internet, mon oeil n'a fait qu'un tour. Allez, je me lance !

J'y avais déjà pensé à cela il y a des années mais je n'avais jamais pris le temps de m'en occuper, les finances pour le payer ou l'institut pour y aller...

Je paie en ligne, je prend rdv et voilà... samedi c'était le grand jour. Mon trait de eye liner et moi, ce sera encore pour des années. Fini les crayons et vive le permanent !

Bien sûr, je claironne maintenant mais quand je suis arrivée à l'institut, les yeux badigeonnés de St Emla, anesthésiez moi, je n'étais pas si fière. Peur non mais une grande appréhension car il ne faut pas se leurrer, ça va faire mal et même très mal ?

On me fait patienter dans un fauteuil massant et chauffant en ayant pris soin de me donner le formulaire de décharge à signer. Oui, je suis consciente des risque que cela peut engendrer. Oui, toute intervention de ce type peut entrainer quelques désagréments. Oui, je sais, je sais...

Mais maintenant que je suis là, je ne vais pas me sauver en courant. Et puis ce maquillage permanent, j'en rêve. Car sans ce fameux trait, je me trouve mauvaise mine, je me sentirais presque nue.

J'ai beaucoup aimé la réfexion de Chéri-Chéri quand je lui ai parlé de mon projet : "mais tu auras toujours la même tête ?!". Euh... oui... et non... enfin disons que tu te lèveras avec la même femme avec laquelle tu t'es couché. Bon c'était déjà le cas mais là tu en seras sur !

Bon allez, c'est mon tour. Non, je ne panique pas. Mon bourreau s'installe, sort ses instruments et attaque.

St Emla a bien marché et je ne sens aucune douleur. Trop facile. Pffff, tout ça pour ça, ça ne valait vraiment pas le coup d'avoir patienté aussi longtemps.

Mais je déchante rapidement. A chaque passage sur ma paupière endolorie, la douleur s'intensifie. Une retouche par ci, un retouche par là... un coup d'oeil (!) dans le miroir pour savoir si cela me convient et on y retourne. Ouf, le premier oeil est fini... mais... j'en ai un deuxième ! Zut !

Je me dis que ça va être plus rapide car il n'y a qu'à prendre exemple sur l'autre. Oui... mais non... les pigments au coin interne de mon oeil prennent mal. Aie.

Cela va faire près d'1h que la charmante esthéticienne me tire sur la paupière, me fait pleurer, m'essuie les yeux. Stop, je jette l'éponge.

Ouf, c'est fini (heureusement) et je ne veux plus qu'elle me touche !

La retouche ? bien sur, je viendrai, pas de souci mais là je ne veux plus qu'on m'approche ! On verra ça dans 1 mois. Et puis mes paupières sont gonflées, et puis mes paupières sont irritées, et puis et puis... j'ai mal dès qu'elle m'approche.

Je rêverai de compresses glacées.

Je m'enfouie les yeux dans un douillet mouchoir et reprend mes esprits et mon calme.

Contente de ce premier résultat.

Il faut attendre que les paupières dégonflent pour mieux se rendre compte de l'épaisseur du trait. Pour la retouche, il faudra probablement étirer un peu sur le coin des yeux.

En attendant, on dirait que j'ai pleuré pendant toute une semaine ! 

Cela fait 48h maintenant. J'ai encore les paupières gonflées et légèrement rosées mais ce matin, je n'ai pas fait mon trait. Une habitude à perdre.

Vivement le mois prochain que j'ai le résultat DE-FI-NI-TIF ! J'ai hâte (enfin presque)...

 

24 décembre 2011

Nouvelles fraiches

Est-ce une faute de temps, un manque d'inspiration... je me rend compte que mon dernier message date du mois d'août !

Le temps file, passe, trépasse et nous voilà à Noël.

La douceur climatique ne nous aide pas à réaliser que ce soir tous les cadeaux choisis, emballés et disposés avec amour autour du sapin seront avidemment éventrés par nos jolies têtes brunes impatientes.

Pas facile de trouver le cadeau qui va bien, d'imaginer leur jolie frimousse ébahie... 

C'est vrai que cette année je n'ai pas vraiment eu le temps que j'aurai voulu pour concocter tout cela. Vive internet et le paiement en ligne. Père Noël, tout se perd ! 

L'année est passée vitesse grand V et ne nous a pas épargnée. Heureusement, il y a toujours les bons côtés de la vie qui compensent des soucis passagers, des contrariétés.

Malgré cette année cahotique nous avons trouvé un certain équilibre, notamment professionnel. Et vu les temps qui courent, c'est déjà pas mal !

Chéri-chéri part souvent en mission mais quand il est là c'est lui qui gère la maison, les enfants, son chien, mon chat... et le reste. Ce qui me permet d'aller au boulot l'esprit tranquille de ne pas savoir la maisonné abandonnée et surtout de ne pas avoir à courir le soir !

Ahhhhh les hommes... ça a du bon parfois !

Mon boulot me plait, énormément, même si encore une fois, ce n'est pas toujours facile. Mais faire ce que l'on aime n'est pas donné à tout le monde alors je fonce.

A l'aube de mes quarante ans, je me sens sereine. La vie est belle, quoi qu'on en dise. J'ai de la chance et je savoure chaque moment qui passe.

Grace à mes parents qui ont emmené faire le tour ses cousins aux enfants, nous avons pu nous retrouver, chéri-chéri et moi, au calme pendant 48h. Avons pu profiter du crêpitement de la cheminée dans un silence royal, avons pu profiter pour souffler, pour nous retrouver. Le calme avant la tempête !

Cela peut faire sourire mais pour nous c'est un luxe, un luxe qui s'apprécie d'autant plus qu'il est rare !

Ce soir nous retrouvons notre jolie marmaille surexcitée et ce sera un vrai bonheur de les voir fébriles en secouant leur cadeau pour deviner ce qu'il peut y avoir dedans.

Le champagne coulera à flot, l'ambiance sera euphorique. Tous réunis : parents, enfants, petits-enfants. La trève de Noël est instaurée. On laisse les tracas à la porte et on profite. 

Je me ferai encore charier avec ma photo de famille, à grommeler car il y en aura toujours un pour faire une grimace ou les oreilles de lapin. Sales gosses !

Oui, mais j'y tiens à ma photo de famille. Et personne n'y dérogera ! Non mais !

Cette photo de famille c'est ma vie : mon chéri-chéri et mes jolies têtes brunes. Ils seront bien contents de les avoir ces photos quand ils seront vieux grands ! De voir leurs parents souriants, de voir leurs billes de clowns, de voir leur coiffure (vous voyez de qui je parle)...

Le bonheur se résume en 1 photo, c'est celle que nous ferons ce soir...

Joyeux Noël à tous !

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